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Blog - Page 79

  • billet du samedi 4 avril et rappel messe des Rameaux à 10 h

    5e samedi de carême – 4 avril 2020

    Chers amis, frères et sœurs

    Nous sommes aujourd’hui samedi. Dans la tradition catholique, c’est le jour de la semaine qui est ordinairement dédié à la maman de Jésus, la Vierge Marie. J’ai eu à cœur de vous parler d’elle en lien avec un lieu de pèlerinage très ancien dans le monde, au Mexique où se sont déroulées des apparitions.

    En faisant un petit retour en arrière dans vos cours d’histoire, vous vous souvenez que c’est en 1492 que Christophe Colomb accoste sur une île aux Amériques qu’il appela San Salvador. 27 ans plus tard.En 1519 : Hernan Cortez accoste au Mexique. Avant l’arrivée des conquistadors, la civilisation dominante était celle des Aztèques. Chaque année ils offraient au moins 20.000 hommes, femmes et enfants en sacrifice humain à leurs dieux féroces et assoiffés de sang, dont l’un était représenté par le dieu serpent. Les historiens nous disent qu’en 1487, durant une longue cérémonie qui dura 4 jours lors de la consécration d’un nouveau temple à Tenochtitlan, quelque 80.000 captifs furent tués en sacrifice humain. Dans la Bible, il est fait mention à plusieurs reprises de la répugnance de Dieu vis-à-vis de ces sacrifices humains (Genèse 22,1-13 ;Lévitique 18, 21 ;Deutéronome 12,31). En 1521 : la cité capitale des Aztèques tombe sous Cortez. Moins de 20 ans plus tard, neuf millions d’habitants qui avaient professé pendant des siècles une religion polythéiste et prônant des sacrifices humains les plus cruels, sont convertis au christianisme.

    Parmi eux se trouve un Indien très humble, membre de la classe sociale la plus basse et la plus nombreuse de l’Empire Aztèque. Entre 1524 et 1525, il se convertit et est baptisé de même que sa femme. Ils reçoivent respectivement lesprénoms chrétiens de Juan Diego et Maria Lucia.

    Un jour en 1531, Juan Diego se rend à pied à l’église à plusieurs km de son domicile pour le catéchisme. Marie lui apparait sous les traits d’une jeune métisse de 15 ans. L’apparition est précédée par un chant d’oiseaux incroyablement beau. Juan Diego a déjà près de 50 ans, ce qui est rare à cette époque, compte tenu de l’espérance de vie. Marie lui demande d’aller voir son évêque pour qu’il fasse bâtir une chapelle. Mais Juan Diego est mal accueilli par le prélat espagnol qui ne peut pas croire que la Mère du Christ apparaisse à un simple laïc, qui plus est un indigène.

    Devant cet échec, l’Indien revient au lieu de l’apparition. Comme bien des prophètes de l’Ancien Testament, il ne se sent pas à la hauteur de cette mission. Il supplie donc la Vierge Marie de chercher quelqu’un d’autre, un homme plus important que lui,qui inspirerait le respect et l’estime. Mais Marie lui dit que c’est précisément lui qu’elle sollicite.

    Souvent, il nous arrive de ne pas nous sentir digne des appels du ciel et de fuir les motions intérieures au sein desquelles Dieu nous parle. Nous aussi, nous avons la mission de témoigner de notre foi par la grâce de notre baptême. En cette période de confinement, plusieurs d’entre vous m’avez fait part de la façon dont vous essayez de transmettre ou faire connaître ce petit billet à d’autres personnes qui n’ont pas internet. Des enfants ont acheté une tablette à leurs parents, d’autres leur ont ouvert une page Facebook, une personne le photocopie pour des voisins, d’autres le transfèrent à leurs connaissances et une dame en l’écoutant sur sa tablette pose son téléphone pour que son amie puisse entendre la petite vidéo sur Facebook. Vous voilà devenus apôtres, parfois sans vous en rendre compte.

    Les jours suivants,Juan Diego essaie alors d’éviter la colline des deux premières apparitions pour ne plus y croiser la Vierge métissée. Mais Marie le rejoint quand même par un autre chemin et lui demande : « Où vas-tu ? ». Juan Diego a un alibi tout prêt. Il explique que son oncle Juan Bernardino est mourant, à cause de la peste et qu’il va chercher un prêtre pour les derniers sacrements. Marie lui répond : « N’aie pas peur de cette maladie, ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Que ton cœur ne se trouble pas. Ne suis-je pas là, moi, ta Mère ? »

    Par bien des aspects, nous ressemblons à Juan Diego, sous de fausses bonnes raisons, nous ne faisons pas complètement la volonté de Dieu, craignant parfois les sarcasmes, les moqueriesou par manque de confiance. Mais Dieu veut aussi se servir de nous et si nous restons accrochés au fameux prétexte de « l’oncle à visiter » qui peut avoir de multiples visages, l’œuvre de Dieu ne peut pas se réaliser.

    Juan Diego se décide enfin à lâcher prise, à abandonner ce qui le préoccupe et à écouter Marie qui parle à son cœur profond. Voici qu’elle l’invite à monter sur la colline et à couper les fleurs qui s’y trouvent pour les apporter à l’évêque.

    Ce sont des roses de Castille, complètement hors saison, magnifiquement parfumées et recouvertes de gouttes de rosée.

    Arrivé devant l’évêque, Juan Diego déplie sa tilma, ce vêtement en toile de cactus pour lui offrir les fleurs qu’il a cueillies. Au même moment l’évêque tombe à genoux. Il vient de voir le dessin à côté de moi.

    Analysée sous toutes ses couturesau siècle dernier, les scientifiques ont conclu que cette précieuse image n’était pas faite de main d’homme. Ils n’ont pas su expliquer non plus la façon dont cette icône mystérieuse s’est imprimée sur le tissu. C’est en quelque sorte un ‘Saint-Suaire marial’.

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    De plus, les experts de la NASA, en agrandissant l’image, ont découvert des personnages dans l’iris de la Vierge. Le diamètre des cornées (7- 8 millimètres) est si petit qu’il est impossible de l’avoir fait d’une main d’homme.Ces détails troublants font écho à deux versets de la Bible :

    • « Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple, Il l’entoure, Il l’élève, Il le garde comme la prunelle de son œil » (Dt 32, 9-10).
    • « Garde-moi comme la prunelle de l'œil ; à l'ombre de tes ailes, cache-moi » (Ps 16/17,08)

    En un temps record, la dévotion envers la Vierge de Guadalupe se répandit de façon prodigieuse. Cet enracinement chez le peuple mexicain est un phénomène sans pareil.

    Mais l’histoire de Juan Diego avec la Vierge qu’on appelle maintenant ND de Guadalupe ne serait pas complète si j’oubliais de vous dire que l’oncle de Juan Diego fut guéri.

    Je voudrais vous lire un petit extrait d’un des dialogues de Marie avec Juan Diego que nous pouvons accueillir pour nous en cette période : « Écoute bien, mon enfant le plus petit, que rien ne t’effraie ni ne t’afflige ; que ton cœur ne soit pas troublé ; ne crains pas ni cette maladie ni tout autre mal ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi, qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? N’es-tu pas dans mon giron et dans mes bras ? Aurais-tu besoin de quoi que ce soit d’autre ? »

    Enfin, un dernier détail unique dans les apparitions mariales : selon la coutume, de l’époque, ce sont les femmes enceintes qui portaient la ceinture autour de la taille à cette hauteur. Au lieu même où de nombreux sacrifices humains furent accomplis, Marie la Mère du Vivant vient visiter l’humanité pour l’inviter à la prier. Aussi avant de nous quitter, je voudrais que nous puissions dire un « je vous salue Marie » pour toutes les femmes enceintes, pour les futures mamans de ces prochains jours ou prochaines semaines et surtout aussi pour qu’aucune d’elles n’ait peur de porter sa grossesse à terme.

    Je vous salue Marie, pleine de grâce….

    Quelques annonces :

    Par rapport à la bénédiction des rameaux. Nous suivrons les directives diocésaines. Pour éviter de déconnecter la bénédiction des rameaux des lectures de la Passion (qui ne font qu’une seule et même liturgie) il n’y aura pas de stocks de rameaux bénis préalablement dans les églises où les uns et les autres pourraient se servir et se contaminer.

    Par contre, nous vous proposons de cueillir une petite branche de buis ou de thuya et de la placer sur un crucifix ou dans votre coin de prière. Une fois le confinement terminé, vous pourrez inviter un des prêtres ou le diacre pour une bénédiction de votre maison et de votre appartement, le rameau en question serait béni à ce moment-là.

    Nous avons la joie de vous annoncer que 10h00, la messe « privée » de ce dimanche à l’église de Masevaux, toutes portes fermées, pourra être suivie sur internet par un lien qui sera mis en ligne sur le blog de la cté de paroisses.

    http://communautedeparoisses-doller.hautetfort.comSoyez bénis !

  • Messe des Rameaux

    Demain, à 10h, suivez la messe de Masevaux, messe du Dimanche des Rameaux qui marquera notre entrée dans la Semaine Sainte 

  • Petit billet du vendredi 3 avril

    Quelques annonces :

    Par rapport à la bénédiction des rameaux. Nous suivrons les directives diocésaines. Pour éviter de déconnecter la bénédiction des rameaux des lectures de la Passion (qui ne font qu’une seule et même liturgie) il n’y aura pas de stocks de rameaux bénis préalablement dans les églises où les uns et les autres pourraient se servir et se contaminer. Par contre, nous vous proposons de cueillir une petite branche de buis ou de thuya et de la placer sur un crucifix ou dans votre coin de prière. Une fois le confinement terminé, vous pourrez inviter un des prêtres ou le diacre pour une bénédiction de votre maison et de votre appartement, le rameau en question serait béni à ce moment-là.

    Nous avons la joie de vous annoncer que 10h00, la messe « privée » de ce dimanche à l’église de Masevaux, toutes portes fermées, pourra être suivie sur internet par un lien qui sera mis en ligne sur le blog de la cté de paroisses. Pour y accéder, il vous suffira de pointer votre souris sur le lien en bleu et d’appuyer en même temps sur la touche CTRL de votre clavier http://communautedeparoisses-doller.hautetfort.com

     

     

    5e vendredi de carême – 3 avril 2020

    Chers frères et sœurs,

    Chers amis,

    Comme beaucoup d’entre vous, il m’arrive de recevoir quelques appels de personnes qui sont parfois angoissées ou malmenées parce qu’elles sont malades ou tout simplement parce qu’elles ont peur. C’est à la fois humain et normal. Jésus lui-même a éprouvé de la peur. Rappelez-vous ce qui s’est passé quand il était au jardin des Oliviers. St Luc nous dit que son angoisse face à sa Passion fut si forte que « sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre » (Luc 22, 44). Dans cette période de confinement, où bien des mauvaises nouvelles arrivent en cascade, je pense que vous comme moi avons déjà probablement envisagé l’éventualité de la maladie, de l’hospitalisation, voire pire. En temps normal, notre imagination est déjà galopante. Durant cette période, la tentation pourrait de laisser tourner la tv en boucle ou de ne jamais éteindre sa radio. Mais par vous-mêmes, vous vous êtes déjà rendus compte que tout cela pouvait devenir profondément mortifère. Ste Thérèse d’Avila appelait l’imagination : « la folle du logis ». Aussi pour éviter qu’elle ne devienne un avion supersonique, il faut savoir couper dans la journée certaines sources d’information en continue, s’arrêter et avoir des temps de prière réguliers pour demander la paix. 

    Pour l’avoir expérimenté récemment avec une personne à qui j’ai proposé de prier, je vous propose de vivre ensemble un petit moment, où chacun d’entre nous pourrait remettre au Seigneur ses difficultés.

    La prière que je vous propose n’est exhaustive, ce n’est pas non plus une prière miracle qui dispenserait d’aller voir son médecin ou de prendre son traitement. Le spirituel et le médical sont complémentaires et ne sont pas là pour s’opposer.

    Je propose de commencer par ce cantique d’Elisabeth BOURBOUZE que vous pouvez trouver sur internet :

     

    1 - Viens Saint Esprit, viens par ton vent, remplir le temple que je suis.

    Oh viens Saint Esprit, souffle puissant, brise d'amour, courant de vie.

    Souffle sur moi, souffle sur moi, souffle (bis), Souffle sur moi, souffle vent de Dieu.

     

    2 - Viens Saint Esprit, viens par ta pluie, mouiller la terre que je suis.

    Oh viens Saint Esprit, flot impétueux, source d'amour, fleuve de vie.

    Coule sur moi, coule sur moi, coule, (bis)

    Coule sur moi, coule pluie de Dieu.

     

    3 - Viens Saint Esprit, viens par ton feu, brûler l'offrande que je suis.

    Oh viens Saint Esprit, feu dévorant, brasier d'amour, flamme de vie.

    Embrase-moi, embrase-moi, brûle, (bis).

    Embrase-moi, brûle feu de Dieu.

     

     

     

     

    Prière :

    Seigneur Jésus, je veux comme saint Jean l’évangéliste le fit le soir de ta passion, me reposer sur ton cœur. Comme cette brebis dans tes mains, viens me prendre tout contre toi et me donner la paix et l’assurance que dans ta main, je ne crains aucun mal.

    Que ta paix recouvre ma maison / mon appartement et toutes les personnes qui y demeurent. Que ta paix recouvre ma famille, mes parents, mes enfants, petits-enfants et mes amis. Viens également donner ta paix aux personnes qui me sont antipathiques ou que ne m’aiment pas.

    Jésus, par l’onction de l’Esprit Saint, reçue à mon baptême (à ma confirmation) libère-moi de toute pensée négative, de découragement, de tristesse maladive ou d’auto jugement.Par la grâce de mon baptême et le privilège d’être enfant de Dieu, par ma foi au Dieu, Père, Fils et Esprit Saint je m’ouvre à l’action du Saint Esprit.

    Esprit de bénédiction, touche mon cœur, mes sentiments et mes émotions ; détruis les sentiments qui ne viennent pas de toi et guéris les blessures de mon cœur et de ma vie.

    Esprit de bénédiction, purifie et bénis maintenant chaque cellule de mon corps. Viens régénérer mon cerveau, mon intelligence, ma mémoire, mon imagination et détruire en moi toutes les causes de trouble.

    Esprit de bénédiction, touche maintenant chaque membre de mon corps, mes organes internes et mes sens : ma vue, mou ouïe, mon goût, mon odorat et mon toucher. Esprit de bénédiction, touche mon système nerveux, mon système glandulaire et hormonal ; touche mon système respiratoire et mon système circulatoire ; touche mon système musculaire et mon système osseux ; touche mes organes digestifs.

    Esprit de guérison, guéris-moi par la puissance des saintes plaies de Jésus. Guéris mon corps, mon âme, mon esprit... Vierge Marie, arrache-moi à tout ce qui ne vient pas de Jésus et enveloppe-moi dans ton manteau maternel.

    Vierge Immaculée, prie pour moi et appelle constamment sur moi l’Esprit de bénédiction et la bénédiction de Dieu le Père, au nom de Jésus mon Sauveur. Amen

    Soyez bénis !

  • Petit billet du jeudi 2 avril

    5e jeudi de carême – 2 avril 2020

    Chers amis

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous retrouver par le biais de nos pages Facebook ou par ce petit mail qui vous parvient quotidiennement.

    J’ai eu plusieurs nouvelles concernant des personnes récemment malades ou hospitalisées, dont un enfant de la vallée. Je n’oublie pas non plus les décès qui nous touchent de près ou de loin. Aussi, malgré ce que nous entendons ou ce qui nous arrive, continuons de rester en prière les uns avec les autres et les uns pour les autres.

    Depuis trois rencontres déjà, nous prenons le temps de méditer ces beaux versets du Ps22/23 tout en regardant cette image de Jésus, bon pasteur. Nous arrivons aujourd’hui au v. 6 a :

    « Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie »

     

    Pourquoi ne pas s’imaginer un instant Jésus lui-même priant ce psaume, aux bons jours comme aux mauvais jours. Dimanche prochain, nous entrerons dans la semaine sainte. A la lumière des Evangiles, nous comprenons que même une vie menée dans le désir de la fidélité à Dieu n’est pas toujours un pré d’herbe fraîche. Comme le Christ, mais aussi comme tant d’autres témoins de la foi avant nous, nous faisons l’expérience de passer par la vallée ou les ravins de la mort et par moment, comme en cette période, nous n’en voyons pas le bout. Par ailleurs, comme le Christ, mais aussi comme tant d’amis du Seigneur nous rencontrons égalementdes adversaires ou l’Ennemi (avec un grand E) tout court. Cependant la Bible nous montre que les grâces de Dieu accompagnent toujours celui qui s’abandonne à Lui.

    Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’épisode de Joseph, le fils de Jacob, dans le Livre de la Genèse. Le voilà en prison suite à une fausse dénonciation et la Bible nous dit que malgré cette situation : « Le Seigneur était avec lui ; il lui accorda sa faveur et lui fit trouver grâce aux yeux du chef de la prison » (Genèse 39, 21).

    Nous aussi, nous pourrions penser, dire ou même crier : « Seigneur, sors-moi de la prison où je me trouve ». Cette prison, elle peut être mentale, elle peut être liée à nos peurs, mais c’est aussi pour certains ce petit appartement ou cette maison dans laquelle je me retrouve confiné seul ou à plusieurs.

    Le livre de la genèse nous raconte que Joseph n’était pas incarcéré seul. Il était avec l’échanson et le panetier du roi d’Égypte. Deux hommes beaucoup mieux en vue que lui. Malgré la distance sociale qui le séparait d’eux, et le sort commun qu’ils partageaient tous les trois, Joseph ne perdit rien de son désir de servir. Il remarqua un jour, au petit matin, que ses deux colocataires ils avaient tous deux la mine défaite. Joseph eut alors la délicatesse de leur demander : « Pourquoi vos visages sont-ils si sombres aujourd’hui ? » (Gn 40, 7). Tous deux avaient passé une très mauvaise nuit à cause d’un songe qu’ils étaient incapables de comprendre. Joseph le leur interpréta.

    Pour nous frères et sœurs, le but n’est pas de se lancer dans l’interprétation des rêves, nous risquerions de dire beaucoup d’inexactitudes. Le projet de Dieu sur nous, c’est qu’en toutes circonstances nous ne manquions aucune occasion de faire le bien, en somme que nous ne manquions pas de charité.

    Dans notre prison, quelle que soit sa forme et la tempête à traverser, prions pour voir la bonté de Dieu jusque dans le lieu où nous nous trouvons, ou jusque dans notre cœur. Demandons à Dieu de ne pas oublier qu’il y a dans notre prison d’autres gens et qu’il nous est possible de prendre soin d’eux. En agissant ainsi Dieu nous manifestera encore plus sa bonté dans nos vies.

    Pour conclure, je voudrais vous inviter à faire nôtre ces belles paroles de l’apôtre Paul, qui lui aussi passa plusieurs années de vie,privé de liberté :

    « L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.L’amour ne passera jamais ». (1 Corinthiens 13, 4 – 8).

    Dieu vous bénisse.