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  • Petit billet du mercredi 1 avril

    5e Mercredi de carême 1er avril 

    Chers amis,

    Chers frères et sœurs

    Avant de commencer la petite explication biblique, je voudrais vraiment vous assurer de notre prière intense pour chacun et chacune d’entre vous, pour vos proches, les personnes malades de votre entourage et les défunts de vos familles. Les membres de l’EAP et moi-même sommes heureux de lire vos retours, que ce soit sur les deux pages Facebook ou par les mails qu’Agnès et Aurélie diffusent quotidiennement. Ils nous font chaud au cœur et nous encouragent à persévérer dans ces nouvelles formes d’apostolat auxquelles nous n’étions pas très habitués jusqu’à présent. Par votre prière, grâce aux réseaux sociaux, grâce aux mails, à la TV, sur KTO ou d’autres sites chrétiens, vos maisons et vos appartements deviennent ou redeviennent des petites églises domestiques comme au temps des premiers chrétiens dans les Actes des Apôtres.

    Nous voilà à notre 3e rencontre sur le psaume 22/23, avec comme je vous l’annonçais hier, la 2e partie du verset 5 : « Tu répands le parfum sur ma tête - Tu oins ma tête d’huile - ma coupe est débordante »

     

    En campagne plus qu’en ville, l’été, vous le savez, c’est la saison des mouches. C’est aussi la période où toutes sortes de parasites éclosent. Dans le cadre du ps. 22/23 que nous étudions depuis maintenant 3 jours, il est question des brebis. Jusqu’il y a peu, j’ignorais qu’il existe ce qu’on appelle ces insectes nasaux qui sont dangereux pour les moutons. L’un de ces insectes, une mouche s’appelle l’oestrus ovis, elle se niche dans les cavités nasales et dans les sinus frontaux. Les larves qui y naissent, provoquent une sinusite allergique. Dans certains cas rares, les larves peuvent aussi toucher les yeux et la brebis devient aveugle. Ces larves peuvent aussi se déplacer jusque dans le cerveau de l’animal. Dans d’autres cas, les brebis sont atteintes d’un tournis ou de vertiges, elles deviennent incapables de se déplacer, finissent par se coucher sur le flanc et meurent dans un délai d'un ou deux jours.

    Vous vous souvenez qu’hier, je vous commentais le début de ce verset 5, où le Roi David dit : « Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ». Au catéchisme, quand nous parlons de la parabole de la brebis égarée avec les enfants, ces derniers trouvent facilement quels sont les différents ennemis de brebis, les animaux sauvages qui peuvent la dévorer : un loup, une hyène, un chacal, un vautour. Parce que ces prédateurs sont plus forts, plus rapides et plus malins que la brebis, celle-ci n’a que peu de chance d’en réchapper si elle s’est éloignée du troupeau. Avec la mouche « oestrus ovis » c’est plus subtil mais tout aussi dangereux selon le cas.

    Qui sont nos réels ennemis ? L’apôtre Paul nous dit qu’en tant que chrétiens, « nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes » (Ephésiens 6, 12).

    Notre ennemi à nous Satan qui essaye d’agir comme ces mouches. Il cherche à se frayer un chemin jusqu’à notre tête et à affecter nos pensées et toutes autres régions de notre vie. Il essaye constamment de déposer ses petits œufs moches qui se transforment en vilains vers qui vont jusqu’à nos pensées et de là, ils irritent et infectent notre vie entière jusqu’à contrôler tout ce qui nous arrive. Par moment, ils peuvent même nous aveugler par rapport aux bienfaits de Dieu.

    Le diable adore infecter nos pensées et nous faire croire plein de choses sur Dieu, l’Eglise, la prière. Depuis nos deux semaines de confinement, n’avez-vous pas eu à lutter contre toutes sortes de pensées :

    • L’abandon de Dieu
    • La peur de la maladie, de la mort
    • La colère contre certaines personnes, etc.

    Comment nous défendre ?

    • La 1ère chose que les brebis font pour ne pas se faire infecter par les mouches, c’est qu’elles se regroupent et se couvrent mutuellement les nasaux. Nous y sommes parfois plus attentifs quand nous voyons deux chevaux qui se placent de telle façon à ce que chacun fasse du vent avec sa queue pour chasser les mouches chez l’autre. Nous aussi frères et sœurs, ne soyons pas plus royalistes que le roi : « un chrétien seul, est un chrétien en danger ». Prenons le temps de prendre des nouvelles les uns des autres, n’hésitons pas à prier même par téléphone, Skype, ou WhatsApp. Tout récemment une paroissienne l’a fait pour soutenir la famille d’un défunt. Il n’est pas nécessaire d’être prêtre ou pasteur pour agir ainsi.
    • La 2e chose à faire, c’est de demander l’onction de Dieu, c’est-à-dire d’invoquer l’Esprit Saint pour qu’il nous fasse comprendre la Parole de Dieu et qu’il nous montre combien nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Quand le roi David dit à Dieu : « Tu répands le parfum sur ma tête - Tu oins ma tête d’huile» cette onction d’huile, représente le saint Esprit. Si nous marchons en la présence de Dieu, nous sommes totalement enduits de sa présence, et il y a quelque chose en nous qui sera différent du reste du monde. « Tu oins ma tête d’huile» : David connaissait l’importance de la présence de Dieu dans sa vie. C’est une des plus grands choses dans la vie du berger David Ps 26/27, 4 : « J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple».

    David nous apprend à désirer la présence de Dieu plus que toutes les autres choses. Il nous apprend à dire : « Seigneur, j’ai besoin de toi ». Nous devons apprendre à rechercher la face de Dieu, pas sa main, à vouloir sa présence, pas ses présents.

    Si nous cherchons la face de Dieu, sa main sera toujours ouverte, mais si nous ne cherchons que sa main, Il se sentira insulté. Ne venons pas à Dieu seulement quand on a besoin de quelque chose, allons à lui pour Lui : « Seigneur, j’ai besoin de ton onction, j’ai soif de ta présence, oint ma tête d’huile, Seigneur. Donne-moi Ton Esprit saint ».

    Nous voulons toujours nous rappeler que Dieu est un bon berger, et même si des choses difficiles sont peut-être arrivées dans notre vie, et qu’elles ne semblaient pas être bonnes, Dieu est toujours bon. Recherchons-le pour qui Il est et non pour ce qu’Il peut faire pour nous. Recherchons sa face et non sa main.

    « Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante » : Frères et sœurs que votre coupe déborde, que votre vie déborde, qu’il y ait des fruits même devant vos ennemis afin qu’ils deviennent des amis pour vous.

    Dieu vous bénisse.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Petit billet du 31 mars de l'abbé Flota

    5e mardi de carême – 31 mars 2020

    Frères et sœurs,

    Chers amis,

    Hier, nous avions pris le temps de méditer les deux premiers versets du psaume 22/23 : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien ». Je vous propose aujourd’hui, de nous attarder sur le verset 4 et la 1ère partie du verset 5 :

    « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi (…). Puis dans un 2e temps : « Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis».

    « Si je traverse les ravins ou la vallée de la mort, je ne crains aucun mal » 

    Que c’est beau de voir la foi de David. Souvenons-nous comment Dieu a marché avec ce berger devenu roi et lui a donné maintes et maintes victoires. Nous ne pouvons pas avoir peur quand nous savons que Dieu Lui-même marche à nos côtés. C’est avec Lui que tous les Goliath qui se dressent sur notre chemin s’écroulent comme des châteaux de cartes. En ces temps difficiles, demandons à Dieu de ne plus avoir peur.

    Vous vous souvenez probablement d’un passage en Matthieu 14, 22-33 où Jésus marche de nuit sur la mer, en pleine tempête pour rejoindre ses disciples dans la barque battue par les vagues. Les voilà qui croient voir un fantôme et qui se mettent à crier de peur. Comme nous, ils ont peur pour eux, peur pour leur vie, leur famille, leurs biens, leur avenir. Ils ont beau être du métier, seuls, ils sont incapables de contrôler la situation, tout leur échappe. Mais voici que Jésus leur parle : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » (Mt 14, 27). Pierre s’enhardit alors et demande à Jésus de pouvoir marcher sur les eaux. « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » (V. 28). Et Jésus l’y invite : « Viens ! ». Mais, voyant la force du vent, Pierre eut peur et, comme il commence à enfoncer, il crie : « Seigneur, sauve-moi ! » Jésus n’attend pas que Pierre boive la tasse ou qu’il se ridiculise davantage aux yeux de ses camarades. Aussitôt, nous dit st Matthieu, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Le récit se conclue en ces termes : « Quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » (V. 32 -32)

    Quand Jésus monte dans la barque, les apôtres se sentent rejoints. Il est à leurs côtés de façon visible et tangible.

    Demandons aussi à Jésus de nous rejoindre dans notre barque intérieure qui menace peut-être aussi de sombrer car l’avenir semble bouché.

    Frères et sœurs, nous aussi, il nous arrive d’être comme Pierre de douter de la Parole de Dieu, de l’efficacité du Saint Nom de Jésus, et donc de nous enfoncer dans l’eau alors que le Christ est à nos côtés. Rappelons-nous que Jésus signifie en araméen : « Dieu sauve ». Est-ce que pour nous, Jésus est juste un homme de bien, qui a eu une issue funeste ou est-il est vraiment le Sauveur de l’humanité et donc capable de me sauver moi ?

    « Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis »

    Qui est notre ennemi ? Ce soir, tous ceux et celles qui ont l’habitude de prier l’office des complies dans le bréviaire réentendrons ce petit passage de l’apôtre Pierre (1 P 5, 8-9a) : « Soyez sobres, soyez vigilants : votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie. Résistez-lui avec la force de la foi ».

    Satan est décrit comme un lion qui cherche à dévorer qui il peut. En effet, le diable ne supporte pas quand nous sommes heureux ou quand nous avons de la joie. Cela l’énerve plus que tout. Il préfère nous voir :

    • Insatisfaits parce qu’alors nous nous comparerons et deviendrons jaloux,
    • Anxieux,ainsi nous ne verrons plus que nos problèmes et nous en viendrons à oublier ou négliger les autres
    • Accablés et abattus ainsi nous serons tentés d’accuser Dieu.

    Orla joie de Dieu est notre force et la table dont il est question pour nous dans ce psaume, c’est celle de la Parole. Même quand nous avons des problèmes, nous pouvons y aller pour nous en nourrir. Voici ce que dit le prophète Jérémie alors qu’il est au plus mal : « Quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers » (Jérémie 15, 16). Est-ce que la Parole de Dieu est vraiment notre consolation ?

    Frères et sœurs, j’espère que vous sentez ou comprenez que ce n’est pas l’horoscope qui va vous sortir la tête de l’eau ou donner un sens à l’épreuve du moment.

    Lorsque le roi David nous dit que « Dieu prépare la table pour nous devant nos ennemis », il ne dit pas qu’elle n’est réservée qu’à une élite, à des hommes cultivés ou des femmes de science. Chacun de nous est cette brebis que le Seigneur souhaite nourrir de sa Parole. Redisons comme l’apôtre Pierre : « Seigneur, à qui irions-nous, Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68). A demain frères et sœurs pour la 2e partie du v. 5.

  • Petit billet du lundi 30 mars

    5e lundi de carême – 30 mars 2020

    Chers amis

    Chers frères et sœurs

    Aujourd’hui, je voudrais plus particulièrement m’attarder sur le 1er verset du psaume du jour que nous entendons à la messe, le psaume 22/23 que vous connaissez bien : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ».

    C’est probablement un des psaumes les plus connus de l’Ancien Testament, parce que les images qu’il utilise sont attendrissantes. Je me souviens d’un paroissien de Rimbach qui, lorsqu’il avait vu pour la première fois l’image ci-contre, l’avait trouvée très belle.

    Vous savez que lorsque nous lisons un texte biblique, nous devons toujours nous poser la question : « Qu’est-ce que ce passage me dit sur moi et sur ma relation avec Jésus ? ». Un jour, lors d’une préparation de baptême, dans la région mulhousienne, j’ai visité un jeune couple dont la petite fille avait passé plusieurs jours à l’hôpital Hautepierre de Strasbourg après la naissance, c’est vous dire le degré de complications. Par ailleurs, vous savez ce que cela signifie d’aller à Strasbourgquand on habite le sud du Haut-Rhin. Et ce n’est pas à ceux qui sont parents, que je vais apprendre qu’une fois l’accouchement réalisé, la plus grande joie est de pouvoir se retrouver en famille, chez soi, avec tout le monde en bonne santé. Eh bien là, ce ne fut pas le cas. Dans la discussionle jeune papa m’apprit que dans les semaines qui suivraient, l’entreprise qui l’embauchait aller le licencier. Nous avons prié ensemble. Comme j’avais pris beaucoup de temps pour les écouter, je leur ai proposé de les revoir pour étudier plus spécifiquement la demande de baptême en leur laissant la revue pour choisir les lectures bibliques. Lors de notre 2e rencontre, ils m’ont parlé du psaume 22. M’étant souvenu de ce qu’ils m’avaient confié, je leur ai proposé de le lire à haute voix: « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». J’ai alors demandé au jeune papa : « Est-ce que, compte tenu de ce que vous m’avez dit la dernière fois sur les soucis de santé du bébé et votre travail, vous arrivez à faire vôtres les paroles que vous venez de lire et à dire : Seigneur Tu es mon berger, avec Toi je ne manque de rien » ? Je n’ai pas la réponse ce jour-là et à la rigueur peu importe. Ce qui compte, c’est qu’un petit acte de confiance ait pu être posé dans le secret du cœur de cet homme. 

    Hier soir, au presbytère, avec Adrien nous avons écouté la 1ère conférence de carême du Père Guillaume de MENTHIERE à Paris. Il y racontait l’anecdote suivante. A la messe, lorsqu’il posait la question : « Croyez-vous en Dieu le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre ? » une paroissienne avait l’habitude de répondre : « Je l’aime », à la place de dire « Amen ». Et puis un jour, le prêtre l’a entendu répondre : non pas : « Je l’aime », mais « Il m’aime ».

    C’est par cette réponse qu’il a vu que cette dame avait progressé spirituellement dans sa foi. Si Dieu le Père est mon berger et que je ne manque de rien, c’est bien parce que Dieu m’aime.

    Revenons à notre psaume : vous savez qu’avant d’être roi, David était un berger.Il s’occupait du troupeau de son père Jessé. Lorsqu’il va composer cette belle prière qu’est le psaume 22, la figure du berger qu’il a été dans sa jeunesse sera tellement évocatrice qu’il va s’en servir pour traduire le caractère de Dieu.

    Dans le 1er livre de Samuel, au chapitre 17, il est question du combat contre Goliath. David se propose pour aller affronter le géant, mais le roi Saül cherche à l’en dissuader : « Tu n’es qu’un enfant, et lui, c’est un homme de guerre depuis sa jeunesse. » (v. 34). Que fait David ? Il ne dit pas effectivement, c’est une montagne de muscles, je suis incapable de quoi que ce soit ! Il se rappelle de tout ce que Dieu a fait pour lui précédemment, et c’est sur cela qu’il s’appuie pour fonder son courage et sa confiance. « Quand ton serviteur était berger du troupeau de son père, si un lion ou bien un ours venait emporter une brebis du troupeau,je partais à sa poursuite, je le frappais et la délivrais de sa gueule. S’il m’attaquait, je le saisissais par la crinière et je le frappais à mort.Ton serviteur a frappé et le lion et l’ours. Eh bien ! ce Philistin incirconcis sera comme l’un d’eux puisqu’il a défié les armées du Dieu vivant ! »David insista : « Le Seigneur, qui m’a délivré des griffes du lion et de l’ours, me délivrera des mains de ce Philistin. » Alors Saül lui dit : « Va, et que le Seigneur soit avec toi ! » (V. 34 – 37). Vous connaissez la fin de l’histoire et comment David avec seulement une fronde et quelques pierres vint à bout de ce géant.

    Et nous frères et sœurs, pourquoi n’imiterions-nous pas David en faisant confiance à Dieu comme il l’a fait ? Dieu qui nous a menés jusque-là, continuerait-il pas à le faire ? « Si Dieu est pour nous, affirme saint Paul, qui sera contre nous ? »(Romains 8, 31)

    Quand David affirme : « Je ne manque de rien », cela ne signifie pas que Dieu lui a tout donné, tout de suite. Le Seigneur ne donne jamais tout. Il donneà chacun de nousce dont nous avons besoin : quand c’est le moment et quand Lui l’estime nécessaire.

    Frères et sœurs, en cette période incertaine, essayons de garder dans notre cœur, ce simple verset pour aujourd’hui et cette nuit : «Seigneur Tu es mon berger, avec Toi je ne manque de rien »,et n’hésitons à voir le Seigneur à l’œuvre dans toutes les petites attentions qu’Il nous donnera ou qui nous seront manifestées par notre entourage. Dieu vous bénisse et vous console. A demain.